Barouf Radio

Qui connaît la véritable histoire du Naufrage de la Méduse ? Peint en 1819, le chef-d’œuvre romantique de Théodore Géricault a atteint une telle renommée qu'il a totalement occulté le fait divers qui l'a inspiré. En juin 1816, un navire français, la Méduse, quitte le port de Rochefort en direction du Sénégal. Son équipage, composé de civils, fonctionnaires, marins et soldats doit s'installer dans cette ancienne colonie restituée par l'Angleterre. Mais par la faute de son capitaine, bombardé commandant de l’expédition à la faveur de la Restauration, La Méduse s'échoue sur un banc de sable, au large de la Mauritanie. Les canots de sauvetage se révélant en nombre insuffisant pour les 400 passagers, 151 personnes sont sommées de prendre place sur un radeau de fortune de 20m sur 12, avec cinq tonneaux de vin en guise de vivres. Seuls 10 d'entre eux survivront, secourus par un autre navire français, L'Argus, après 13 jours d’une mortelle dérive.

Cette fiction retrace le dernier voyage de la Méduse jusqu'à son échouage sur le banc d'Argain.

avec Anne-Marie Loop, François Sikivie, Yoann Blanc, Luc Brumagne, Alexandre Trocki, Berdine Nusselder, Pedro Cabanas, Thibault Sartori, Pietro Marullo, Fanny Estève, Pénélope Guimas, Nina Blanc · réalisation et prise de son Laurent Leclerc · assistante réalisation Nina Blanc · conseils artistiques Margaux Delafon, Jean-François Baudé · musique - écriture, interprétation (Guitare électrique) et direction des chants Olivier Mellano · Chants Emilie Nicot, Caroline Bardot · montage et mixage Laurent Leclerc · merci à Radio Panik, aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique · une coproduction Barouf Théâtre (France) et du Théâtre Océan Nord (Belgique) · avec le soutien du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles

Ils sont environ 150 000 chaque année en France à être placés dans des structures collectives, des familles d'accueil dans le cadre de la Protection de l’enfance.
Que deviennent les filles et les garçons qui ont été pris en charge par cette institution ? Dix, quinze, quarante ans après la fin du placement, qu’ont-ils dû traverser pour s’en sortir ? Comment l'ont-ils vécu hier, et comment le raconter aujourd’hui ? Avec quels repères, ces enfants qui n’ont pas grandi avec leurs parents, se sont-ils construits ?
Enquête auprès d’« anciens » devenus adultes et pour certains, parents à leur tour. L’ombre portée de leur enfance différente plane-t-elle toujours sur leur vie de tous les jours ? Vivent-ils avec la crainte de la répétition de leur vécu dans leur vie actuelle ? Quel est leur ressenti, leur bien être et leur mal être, arrivent-ils à être heureux ?
Les anciens enfants placés constituent à la fois le cœur et le moteur de ce documentaire.

Note importante : Tous les témoignages sont rigoureusement authentiques et sont prononcés par les témoins eux-mêmes qui ont vécu ces histoires. La comédienne Margaux Delafon a travaillé en étroite collaboration avec le compositeur. Elle est présente en contre-point des témoignages, mêlés aux créations sonores et musicales.

Vos avis sur ce documentaire (extraits site France Culture)

GABAY 12.06.2015
Je suis professeur en sciences et techniques sanitaires et sociales (section technique st2s) en lycée et BTS.
(...) J'ai pu constater que la loi de janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale n'est pas appliquée, en particulier en ce qui concerne l'accès au dossier. (...)
Il est effectivement plus que nécessaire que les parents aient automatiquement droit à une assistance juridique pour être enfin respectés en tant que citoyens.
Merci pour ce reportage, qui révèle enfin la réalité de l'ASE.

Degany10.06.2015
(...)
Cela fait du bien d'entendre la parole des parents concernés, qui malgré leur douleur parle avec sérénité
Et aussi des professionnels qui ne cachent pas cette réalité et qui en sont conscients !
A savoir que tous les parents ne sont pas maltraitants!
Tous les enfants placés ne sont pas maltraités ! (…)

« C'est un enfant de la Ddass »... Le sigle a beau avoir disparu au profit du terme Aide sociale à l'enfance (ASE), les enfants de la Ddass ont grandi et sont toujours là. Il ne faudrait pas que la disparition de ce sigle entraine dans son sillage tout un pan de notre mémoire collective.
Le Jugement de Salomon de Nicolas Poussin accompagne Laurent Leclerc depuis le début de ce documentaire. A partir du moment où un enfant entre dans le système de la protection de l’enfance, reste-t-il toujours le centre de chacune des décisions qui engagent sa vie ?
En donnant la parole à ceux qui incarnent la protection de l’enfance, enfants, parents, juges des enfants, avocats de la famille, magistrats, assistantes sociales, directeurs de foyer, éducatrice(teur)s, famille(s) d’accueil, psychiatres et psychologues de l’enfance, ex-directeur de DDASS, chercheuses, sociologues, représentants d’organisations nationales… Ce documentaire nous entraine dans le quotidien de travailleurs de l’humain pris en étau entre parents et enfants ; il fait apparaître par touches, un portrait de la protection de l’enfance.

avec (par ordre alphabétique) Farida Brahimi, M. Brahimi et Mme Kharchi, Assistant(e)s familial(e)s - famille d’accueil · Hélène Franco, juge des enfants au tribunal de Bobigny et vice-présidente du Syndicat de la magistrature · Catherine Gadot, présidente de l’association Le fil d’Ariane France · Laurent Puech, ancien assistant social (AS) en Gendarmerie · Jean-Louis Sanchez, fondateur et délégué général de l’Observatoire national de l'action sociale (ODAS), politologue et auteur · Karine Senghor, rédactrice en chef du Journal de l'Action Sociale (JAS), organisatrice des Assises Nationales de la Protection de l’enfance · Stéphanie, responsable et coordinatrice à l’association Le fil d’Ariane France · Séverine, Erwan et Faïza, parents d’enfants placés · Jean-Marie Vauchez, éducateur, Président de l'Organisation nationale des éducateurs spécialisés (ONES) · Pierre Verdier, juriste et avocat au barreau de paris, ancien directeur de DDASS, auteur

Merci à Christian Allard, Francis Batifoulier, Michèle Becquemin, Maurice Berger, Emmanuelle Bonneville, Edouard Durand, Isabelle Frechon, Alain Griffon, Rémy Heitz, Hervé Laud, Didier Lesueur, Samira Medj, Pierrine Robin et Tracy.

avec la voix de Margaux Delafon · musique originale Nicolas Déflache · coordination : Irène Omélianenko · attaché d’émission Christine Bernard et Alisonne Sinard · prise de son Bernard Cantin et Georges Tho · mixage Claire Levasseur · un documentaire de Laurent Leclerc · réalisé par Anna Szmuc · pour Sur les docks

Dans le nord-est de la France, dans la zone rouge, enterrée dans un champ, une route ou une forêt, des objets de mort sont tapis. A la faveur d’un chantier, de travaux des champs ou d’un jeu d’enfant, ils remontent à la surface quand on s’y attend le moins.
Un siècle plus tard, la Grande Guerre est loin d’être terminée : les risques réels que représentent ces obus, bombes, grenades, mines et autres munitions enfouies et toujours actives, ont poussé l’état à créer un corps de spécialistes. Leur travail est de neutraliser la menace qui pèse sur les populations civiles. Aujourd’hui, ils sont environ 300 sur le territoire français à exposer quotidiennement leur vie. Ce sont les derniers soldats de cette guerre menée en temps de paix : les démineurs.
Sur les Docks vous conduit au cœur de la Zone rouge, pour suivre deux jours durant le travail des démineurs du Centre de déminage d’Arras, ville qui détient le record annuel de ramassage de bombes.

avec Patrick Rochet, Christian Coval, Maxime Balleuil, Baptiste Daumalle du Centre de déminage d’Arras · l’historienne, Annette Becker et le biogéographe, Jean-Paul Amat · prise de son Clémence Bonfils · attaché d’émission Christine Bernard et Alisonne Sinard · archives Ina Anne Brulant · extraits du film "Démineurs" de Kathryn Bigelow · merci à Jérôme Arène, Emmanuelle François, Christophe Lefèvre et Jean-Pierre Vernay · coordination Irène Omélianenko · un documentaire de Laurent Leclerc et François Teste · pour Sur les docks

Vos avis sur ce documentaire

"Elle est une des personnalités fortes de notre paysage théâtral : la parole d’Isabelle Pousseur, en face de Laurent Leclerc qui fut son étudiant à l’Insas et son assistant à la mise en scène, touche par sa sincérité. C’est le sens qui compte et prédomine. Isabelle Pousseur évoque ses parents, Malmédy, la force charismatique de son père Henri Pousseur, l’expérience du racisme aux Etats-Unis et revient à ses grands spectacles dont le fabuleux « Je voulais encore dire quelque chose mais quoi »(…)Retour sur une mémoire vive." Pascale Tison (RTBF - La Première)

"A mon grand étonnement, il n’existait toujours pas à ce jour de portrait radiophonique d’Isabelle, hormis des interviews parcellaires, souvent autour de spectacles en cours... en voilà un. J’ai réalisé Les entretiens d’Océan Nord du 18 au 22 mars 2013 au Théâtre Océan Nord. Ce documentaire suit son cheminement depuis l’enfance jusqu’au théâtre, traverse sa carrière en cours et révèle la personnalité d’un metteur en scène majeur, toujours en mouvement. C’est un portrait que j’ai voulu à l’image d’Isabelle : simple, drôle, ouvert, curieux, qui offre des pistes de réflexions solides aux auditeurs, interpellant leur propre perception, stimulant leur propre imaginaire. Outre le fait que sa parole constitue une mémoire sonore précieuse, je voulais aussi faire le point avec elle, sur sa manière de faire du théâtre, sa pédagogie, ses outils, ses mises en scène, qui m’accompagnent toujours dans mon travail de comédien, d’auteur, de metteur en scène, de directeur de compagnie." Laurent Leclerc (Barouf Radio)

avec par ordre alphabétique, Jean-Claude Bourbault, Philippe Caubère, Pierre Charvet, Véronique Coquet, Roger Goffinet, Gérard Hardy, Philippe Olivier dit Luigi, Bruno Raffaëlli et le Public · deux documentaires radiophoniques écrits, produits et réalisés par Laurent Leclerc · prise de son, arrangements musicaux, montage et mixage Laurent Leclerc ·
écoute Margaux Delafon · production Barouf Radio 2007-2012 · merci à Philippe Caubère et à tous les participants, ainsi que Pascale Tison, Margaux Delafon, Camille Plagnet, Jean-Michel Ribes et au Théâtre du Rond Point à Paris

Vos avis sur ce documentaire

"Notre passé d’esclaves scellé par une mémoire muette est un cachot dont on ne peut se libérer que par le travail de deuil. Cette pièce en est une tentative singulière. Une nuit, un groupe d’amis réunis pour une pièce, reconstitue le procès d’un maître ayant donné la mort à son esclave. L’esclave supplicié au cachot hante le passé et le présent des protagonistes héritiers de l’histoire coloniale des Antilles. Madeleine, amoureuse infortunée de l’auteur de la pièce, s’oppose à la lecture, et à la récitation. Elle avoue son impuissance à renoncer à l’homme qu’elle aime, et crie son désir d’en être aimée maintenant ou mourir, dans une tentative désespérée pour sortir de son rôle de victime." Gilda Gonfier

Le cachot met en scène le fond mémoriel de la Guadeloupe et de l’histoire de l’esclavage. Un jeune écrivain va reprendre le drame d’un esclave injustement condamné et qui mourra en prison. Pour donner son texte à entendre, il convoque amis et connaissances à une soirée chez lui où chacun, piégé, jouera un rôle de sa pièce. Là les masques sociaux se fissurent et le fond traumatique de l’histoire nègre réapparaît dans le monde d’aujourd’hui. Gilda Gonfier a écrit ce texte et pris part à la réalisation de Laurent Leclerc. Tournée sur place en décor naturel, le jeu des acteurs sonne juste et nous donne à vivre une rencontre sociale, torpillée par la puissance du passé.

avec Lucile Kancel dans le rôle de Madeleine, Harry Baltus dans les rôles de Rémi et de Réville, Laurence Joseph dans les rôles de Corine et de Adeline, Eddie Arnell dans les rôles de Henri et de Jacob, Christophe Cherki dans les rôles de Charles et de Valentin, Bruno Messy dans les rôles de Marc et du Juge, Joël Jernidier dans les rôles d’Olivier et de Louis · adaptation radiophonique et réalisation Laurent Leclerc et Gilda Gonfier · prise de son et bruitages Laurent Leclerc · montage et mixage Margaux Delafon · produit par Cécilia Collomb · coproduction Textes en Paroles - Barouf Radio · en partenariat avec Guadeloupe Première · dans le cadre du projet "Écritures d'Îles" · du Programme européen Interreg Caraïbes IV · l’équipe de production et de réalisation remercient le Conseil Général de la Guadeloupe, Tatiana Miath de l'association Génésis Guadeloupe · une fiction de Laurent Leclerc et Gilda Gonfier

Cycle de documentaires radiophoniques sur les projets innovants de vieillesse en Europe. Tout doit disparaître (création théâtrale) est le premier volet d’une réflexion sur la vieillesse menée par la Compagnie Barouf Théâtre depuis la canicule de 2003. Choisir sa vieillesse est le deuxième volet de cette réflexion. Après l’état des lieux proposé dans le spectacle, nous avons exploré des solutions innovantes en Europe,véritables alternatives à la solitude du maintien à domicile et à la maison de retraite traditionnelle, dont nous rendons compte dans ce cycle de 9 documentaires. Ce cycle est composé 3 trilogies : La trilogie des Babayagas (Chemins parcourus, Vieillir ensemble, La chevauchée du temps), La Maison des Babayagas : La pose de la première pierre, Le déjeuner du mardi, En attendant les autres pierres · Grand-âge, âge d'avenir en Europe : Le petit Béguinage de Lauzelle à Louvain la Neuve, Les jardins du Béguinage à Bruxelles · Village, Maison de retraite pour homosexuel(le)s hommes et femmes à Berlin

FRANCE · La trilogie des Babayagas et La Maison des Babayagas avec Thérèse Clerc, Monique Bragard et Suzanne Gouëffic, Chichi Mizan, Dominique Labro, l’architecte Sami Tabet, le Maire de Montreuil Jean-Pierre Brard, Gudrun Kor de la maison européenne des femmes à Berlin · musique Tarace Boulba · BELGIQUE · Le petit Béguinage de Lauzelle · avec Suzette Huvel Hout, Pierre Huvel · avec la participation de Nathan et des Habitants de Louvain-La-Neuve · Les jardins du Béguinage à Bruxelles · avec Jean Debelle, Antoine Heze, Gisèle Vandercammen · ALLEMAGNE · Village, Maison de retraite pour homosexuel(le)s hommes et femmes a Berlin · avec Kerstin Wecker, Valerie Patton et les habitants de Berlin · les auteurs remercient Christian Hamm, Angèle Verdière, Chantal Bihet

cycle conçu, produit et réalisé par Margaux Delafon et Laurent Leclerc · coproduction Barouf Théâtre (Belgique) - Barouf Radio (France) avec le soutien du service de la Promotion des Lettres · de la Communauté Française de Belgique · de la SACD (Belgique) · de la SACD (France) · de la SCAM (France) · de la RTBF Radio · de la Mairie de Paris · Ce projet à été Lauréat du Programme International Du côté des Ondes et à reçu le Prix Label Paris Europe 2007-08 · les 9 documentaires ont été édités par barouff (épuisé) · les auteurs remercient La Maison des Femmes de Montreuil, Tarace Boulba, La Mairie de Paris et toutes Les Babayagas · 9 documentaires écrits, produits et réalisés par Margaux Delafon et Laurent Leclerc

Film sonore, Barberousse prison d’Alger raconte la détention de Henri Alleg à la prison civile d’Alger en 1957 où il écrivit La Question. Avec la participation exceptionnelle de Henri Alleg et de 15 comédiens. Du ventre de Barberousse, prison civile d'Alger, surgissent les voix des détenus d’autrefois et la voix d’Henri Alleg, véritable clef de l’univers qui l’entour. Le film radiophonique replonge dans l’ambiance de 1957 en Algérie et alterne les scènes quotidiennes des détenus, les paroles en situation, les scènes dialoguées, les bruits de la prison et le récit sensible d’Henri Alleg.

avec avec Henri Alleg, Gérard Hardy, Paul Camus, Amid Chakir, Sacha Kremer, Rachid Faratou, Nicolas Donato, Nasser Nafti, Philippe Risler, Christophe Patty, Kamal Dehane · adaptation Laurent Leclerc d'après "Prisonniers de guerre" de Henri Alleg en accord avec Irène Lindon et Les Éditions de Minuit · équipe de réalisation : conception, prise de son et réalisation Laurent Leclerc · assistant de réalisation Alexandre Gariplerden · enregistrement et mixage musique : Alain Hannart · bruitages Marie-Jeanne Wyckmans · musique originale composée et réalisée par Azzouz El Houri, Vincent Bouchot, Amélie Berson, Denis Chouillet · montage et mixage Etienne Noiseau · Archives de La RTBF · Générique Yasmine Boudaka · une coproduction Barouf Théâtre (France) - Barouf Théâtre (Belgique), avec l’aide de La Promotion des Lettres du Ministère de la communauté française, de la SABAM, de la SACD/SCAM (Belgique-France), de la RTBF Radio - La Première et le soutien du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique du Ministère de la Communauté Française de Belgique · Radio Panik · Radio Air Libre · RAdio Campus Bruxelles · L'Atelier de Création Sonore Radiophonique (ACSR) de Bruxelles · merci à tous les participants, les partenaires du projet et particulièrement Henri Alleg, Irène Lindon, Margaux Delafon, Ronald Theunen, Anne Huybrechts pour leurs écoute, leurs conseils et leur indéfectible soutien.

Une brillante adaptation contemporaine du célèbre roman de Cervantès, servi par une excellente distribution : Gérard Hardy dans le rôle de Don Quichotte et Christophe Patty dans celui de Sancho Panza, entourés par 23 comédiens et comédiennes de talent. Une réalisation brillante et exigeante : toutes les scènes ont été enregistrées hors studio, dans les lieux réels de l'action - église, rues, forêts, bar, en France et en Espagne... Des plans sonores d'une rare précision, une direction d'acteur sans faille.

avec Gérard Hardy (Don Quichotte), Christophe Patty (Sancho Panza), Marc Nadel, Barbara Moreau, Andrés Bezares, Lola Nadel, Catherine Leroy, Sabine Naccache, Daniel Jover, Solène Pignet, Hyacinthe Ravet, Aliénor de Mezamat, Guillemette Halard, Benjmin Kerloc'h, Céline Mainguy, Stanislas Briche, Réhab Benhsaïne, Céline Lo Presti, Stéphanie Dezorthes, Aurore Corominas · équipe de réalisation : scénario, adaptation, dialogue et réalisation Laurent Leclerc, d’après le chef d’œuvre de Miguel de Cervantès · complicité artistique Pascale Tison, Margaux Delafon · assistante à la réalisation Margaux Delafon · prise de son, bruitages et enregistrement de la musique à Pampluna (Espagne) Laurent Leclerc · montage et mixage Laurent Leclerc et Margaux Delafon · Une coproduction belgo-française barouf théâtre ASBL - barouf théâtre France · avec le soutien du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique du Ministère de la Communauté Française de Belgique · producteur exécutif LL Productions · producteur délégué Cie barouf théâtre · L’auteur réalisateur remercie tous les participants, les partenaires du projet et particulièrement Pascale Tison, Margaux Delafon, Ronald Theunen, Bernard Logist, Caroline De Man et Radio Panik pour leurs écoute, leurs conseils et leur indéfectible soutien.

Après des études aussi longues que soporifiques, la carrière de Christophe Alévêque démarre par un manque de volonté total à rentrer dans le monde du travail. Il a besoin d’aventure et se donne le choix entre deux possibilités : traverser l’Atlantique à la rame ou plonger dans la comédie. Après quelques secondes d’intense réflexion, il se dit qu’il est certainement moins fatigant d’écrire et de jouer que de ramer. Courageux mais pas téméraire, il débute avec «les stagiaires», un duo énergique et décalé, qui portera bien son nom jusqu’au bout.
Epicurien cynique, grand duc de l’humour noir à barbe de trois jours, Christophe Alévêque se raconte pendant 50 minutes dans ce documentaire unique et inédit à l’usage des fans, des comédien(ne)s et des curieux !

Juin 2007. Théâtre du Châtelet. Nous sommes dans la loge de Jean Benguigui. Comédien complet et acteur star. 40 ans de carrière sur tous les fronts : Une trentaine de spectacle en 20 ans, une cinquantaine de film, de nombreux rôles récurrents à la télévision, de multiple fictions radiophoniques… Jean Benguigui en toute simplicité m’a fait l’amitié de partager avec moi 25 minutes de souvenirs et d’anecdotes. Dans ce portrait, Jean Benguigui se dévoile au fil d’une conversation intime et conviviale interrompue par la visite imprévue de Clotilde Courau qui donnera lieu à un de ces moments dont rêve un documentariste… Un régal, à écouter de toute urgence.

avec Jean Benguigui, Christophe Alévêque, Marc Duret, Margaux Delafon, Khadija El Mahdi, Laurent Leclerc · texte adaptation radiophonique Laurent Leclerc · réalisation et prise de son Laurent Leclerc · musique originale Vincent Bouchot, Denis Chouillet, Hazouz El houri · montage et mixage Laurent Leclerc, (ouverture) Etienne Noiseau · produit par Laurent Leclerc · merci à xxx · archives RTBF · une coproduction Barouf Théâtre (France) - Barouf Théâtre (Belgique) · avec le soutien du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles · du Ministère de la Promotion des Lettres de la Communauté Française de Belgique · Radio Panik · Radio Air Libre

avec Germaine Tillion, Jean Lacouture, Pierre Vidal-Naquet, Camille Lacoste Dujardin, Jean Daniel, Denise Vernay, Olivier Mongin, Djemäa Djoglhal, Benjamin Stora, Nelly Forgey, Pierre Sudreau, Madame Bakou, Erik Guignard, Isabelle Raymonde Deblé, Jean-Pierre Gonon, Robert Bigot et Les Enfants d’Allègre · adaptation de l'operette Laurent Leclerc en accord avec Germaine Tillion · réalisation Laurent Leclerc · prise de son Laurent Leclerc, Alain Hannard · musique originale Vincent Bouchot, Azzouz El Houri, Amélie Berson, Denis Chouillet · montage et mixage Alain Hannard, Laurent Leclerc, Etienne Noiseau · produit par Laurent Leclerc · merci à Germaine Tillion, Henri Alleg, Ronald Theunen, François Béchu et à toute son équipe du Théâtre de l'échappée · une coproduction Barouf Théâtre (France) - Barouf Théâtre (Belgique) · avec le soutien du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles · de la RTBF Radio - La Première, Ronald Theunen · du Ministère de la Promotion des Lettres de la Communauté Française de Belgique · Radio Panik · Radio Air Libre · La Ville d'Allègre

Jean Echenoz est un écrivain de 59 ans qui compte parmi les grands noms du roman français contemporain. À ce jour, il a fait paraître douze romans et reçu une dizaine de prix littéraires, dont le prix Médicis 1983 pour Cherokee et le prix Goncourt 1999 pour Je m'en vais. C’est le portrait d’un écrivain en pleine possession de son art, couronné de succès, qui passionne ses lecteurs par son style et son exploration des genres.
« La voix d’Echenoz vibre et résonne au fil des mots comme un chant incertain. Pas de tapage, de grande déclaration. Juste le tâtonnement de la voix et l’avancée de la phrase, laborieuse, travailleuse. Des phrases par vagues successives, où se mêlent la vie et l’oeuvre et qui viennent se lover dans l’oreille de l’auditeur. »

Deux documentaires qui retracent l’itinéraire de Benjamin Stora de Constantine à Paris, ou la particularité d’un homme qui a été acteur d’une histoire puis historien de cette même histoire. Enfance, engagement et histoire : L’émission alterne des passages biographiques écrits (inédits) et lus par l’auteur, des interventions sur le vif ainsi que des montages d’archives historiques correspondants aux différentes périodes auxquelles il a prit part : le 1^er nov. 1954 - Alger, 1962 - Paris Mai 68...

"Jean-Marie Piemme n’est pas réductible à ce qu’il est aujourd’hui : un homme de théâtre accompli. Il faut remonter avec lui en 1944 et l’entendre naître dans la cave sous les bombardements, il faut l’écouter se souvenir, savoir d’où il vient et par où il est passé pour comprendre comment il a échappé au destin tout tracé des enfants de la classe ouvrière mais aussi, pour apprendre comment il a construit une carrière dans le monde du théâtre pour devenir ce que l’on sait aujourd’hui : un homme de théâtre parmi les plus importants de la scène théâtrale contemporaine." Le documentariste

Structure : 7 documentaires de 30 minutes chacun. Documentaires 1-2-3-4 : (SA VIE) de sa naissance à nos jours en passant par les points clefs de sa vie, vous découvrirez le parcours d’un homme. Documentaires 5-6-7 : (SON ŒUVRE) une réflexion sur chacune ses pièces de théâtre écrites entre 1986 et 2005, commenté par lui-même et entrelacé avec des réflexions sur son rapport à l’écriture, la fiction théâtrale. Un résumé de ce qui s’est passé dans le documentaire précédemment précède chaque nouveau documentaire. L’auditeur peut donc entrer dans cette proposition à n’importe quel étape.

Henri Alleg est l’homme qui a révélé aux français la pratique de la torture en Algérie, grâce à la parution de son livre La Question, aux Editions de Minuit en 1957. L’année 57 est l’une des années les plus furieuse de toute la guerre d’Algérie (1954-1962). Henri Alleg, alors directeur du quotidien Alger Républicain vit à Alger et sait ce qu’il risque : « Je savais que si j’étais arrêté, je serais torturé, j’y étais préparé ». Et il paie de sa personne : il est lui-même arrêté et torturé en 1957 par la 10ème Division de Parachutistes agissant sous les ordres du Général Massu. Il a alors 36 ans. Jean-Paul Sartre écrivit : « Henri Alleg a payé le prix élevé pour le simple droit de rester un homme ». 40 ans plus tard, à propos de ses tortionnaires, Henri Alleg à dit : « Je n’ai gardé aucune rancoeur à l’égard de quiconque; je considérais ces gens comme les instruments méprisables d’une politique ». Dans ce portrait réalisé en 2003, Henri Alleg alors âgé de 83 ans, revient sur cette période de son, de notre histoire.

Sarah Kaliski est une artiste peintre belge. Elle a connu les galères, les succès et les duretés de la vie d’artiste. Le déroulement de sa vie est entrechoqué par des violences de tout bord et prends l’allure d’un parcours initiatique marquée par la guerre, la déportation de son père à Auschwitz, les blessures intimes, mais aussi l’admiration pour son frère, le célèbre dramaturge René Kalisky.

Dans ce documentaire unique et exceptionnel, Sarah Kaliski nous entraîne avec elle sur les sentiers sinueux de son enfance déchirante, sa passion pour le chant, sa vocation pour le dessin et ses années d’apprentissages. Elle évoque les expositions qui l’ont marquée et certains de ces travaux en France, en Belgique et en Pologne. Avec sa manière inimitable de relier les idées entre elles et grâces aux nuances infinies de sa voix elle finit par dépeindre le tableau d’une vie criante et pleine qui donnent toutes leurs couleurs aux mots.

Thierry Jonquet compte parmi les grands du roman noir français. Auteur, entre autres ouvrages, de Mygale, Les Orpailleurs, Moloch, Ad vitam aeternam et de Mon vieux, il est aussi scénariste pour la télévision et la bande dessinées. Mais le parcours de Thierry Jonquet n’a rien d’une ligne droite : Après des études de philosophie rapidement avortées et plusieurs petits boulots insolites, un accident de voiture bouleverse sa vie. Il devient ergothérapeute et travaille successivement dans un service de gériatrie, puis dans un service de rééducation pour bébés atteints de maladie congénitale et ayant du être amputés et enfin dans un hôpital psychiatrique où il exerce les fonctions d'instituteur…
Ce portait retrace l’itinéraire d’une personne que rien ne prédestinait à devenir écrivain de polar et qui va pourtant le devenir.

Cinquante minutes avec Edgar Morin. Tête-à-tête intime et privilégié durant lequel Edgar Morin – qui n’a jamais écrit sa biographie – évoque son parcours, de sa naissance à nos jours : Né à Paris le 8 juillet 1921, Edgar Nahoum grandit auprès de ses parents, israélites immigrés qui détiennent un magasin de textile. En juin 1931, il subit un traumatisme sans précédent. Sa mère adorée meurt d'une crise cardiaque. Désarçonné, le petit garçon s'enferme dans son univers : les livres… Sociologue, philosophe français de renommée internationale, il rencontre François Mitterrand alors qu’il est lieutenant des «Forces françaises combattantes» durant la Résistance. Il adopte alors le pseudonyme de Morin, qu’il garde par la suite.
Edgar Morin a aujourd'hui 86 ans. Chercheur émérite au CNRS, touche à tout de génie, il aime braconner le savoir et cultive la pluridisciplinarité avec passion. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de références et La méthode constitue le point d'arrivée de la grande oeuvre d’Edgar Morin, écrite entre 1977 et 2004, traduite et reprise en édition de poche dans de nombreux pays. Cette oeuvre a fait de la complexité un problème fondamental à élucider; depuis, elle a fait école et suscité un mouvement pour réformer la pensée.

Jean-Pierre Vernant est mort mardi 9 janvier 2007, à 93 ans. Résistant, philosophe et historien, il est celui dont les travaux ont bouleversé le regard sur l'homme et le monde de la Grèce antique, du CNRS (1948) à l’École pratique des hautes études (1958), puis au Collège de France (1975).

"Le vrai courage, c'est, au-dedans de soi, de ne pas céder, ne pas plier, ne pas renoncer. Être le grain de sable que les plus lourds engins, écrasant tout sur leur passage, ne réussissent pas à briser." (J-P. Vernant)

Un portrait original, d’après une interview exclusive et inédite que Jean-Pierre Vernant à accordé à Laurent Leclerc en 2003.

Les Naufragés de la Méduse (1) Les Hauts-Fonds

Enfants placés

L’Aide Sociale à l’Enfance

Démineurs en zone rouge

Isabelle Pousseur : Les entretiens d'Océan Nord

L'Aventure Philippe Caubère ou La Chanson de Philippe

Le cachot

Choisir sa vieillesse

Barberousse, prison d'Alger

Voici l'aventure la plus inouïe qu'ait jamais accomplie aucun chevalier fameux et dont le vaillant Don Quichotte de la Manche se tira à très bon compte

Un trublion nommé Christophe Alévêque

Jean Benguigui, un comédien pas comme les autres

Sangs mêlés

Elle était une fois Germaine Tillion

Jean Echenoz, écrivain des antipodes

Benjamin Stora, acteur et historien

One man show, 60 ans de la vie de Jean-Marie Piemme

Rencontre avec Henri Alleg

Sarah Kaliski, portrait sonore d'une femme peintre

Un portait de Thierry

Edgar Morin, homme mosaïque

Il s'appelait Jean-Pierre Vernant